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Ecole de langues

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S’il y a une question qu’on me pose souvent, c’est bien celle là : combien de

temps faut-il pour bien parler anglais ?


Pour être honnête, il n’y a pas de réponse définitive à cette question. Je suis même tenté de dire qu’il y a autant de réponses qu’il y a de profils différents. Eh oui, c’est logique, nous avons tous des vies différentes, des priorités différentes et des raisons différentes d’apprendre l’anglais.


Attention aux vendeurs de rêve !


Comment pouvons-nous promettre de vous faire parler en 60 jours, en 3

mois... Voyons d’abord les différents éléments qui influent sur le temps dont vous aurez

besoin pour bien vous débrouiller en anglais.


1) Votre niveau de départ

Êtes-vous débutant complet, faux débutant ou avez-vous déjà des bases

solides ?


2) Votre constance

Moins vous laissez passer de jours sans faire d’anglais, plus vous progresserez

vite.

La question est de savoir si vous avez assez d’auto-discipline pour y parvenir.


3) Le temps dont vous disposez par jour

Peut-être que vous avez un job hyper prenant ou des enfants en bas âge (ou les

deux). Rassurez-vous il y a toujours moyen de trouver un peu de temps pour faire

de l’anglais mais c’est sûr que si vous êtes dans cette situation, vous ne pourrez

pas progresser aussi vite qu’un étudiant célibataire sans enfants ou une personne

retraitée.


4) La méthode que vous utilisez

Si vous utilisez une méthode à l’ancienne focalisée sur les règles de grammaire et les pages de vocabulaire, vous risquez de mettre beaucoup de temps (voir de ne jamais y arriver).

Si vous utilisez une méthode moderne : la recette pour progresser efficacement

est un savant mélange entre un petit peu de grammaire et surtout beaucoup de

pratique avec des supports qui vous plaisent vraiment.


5) La possibilité ou non de faire un séjour sur place

Si vous avez la possibilité de séjourner dans un pays anglophones pendant

quelques mois, votre anglais va faire un bond (à condition de respecter ces

quelques règles).


Pour ceux qui n’ont pas cette possibilité cela durera forcément un peu plus

longtemps mais pas de panique, un séjour à l’étranger n’est pas obligatoire.

Pour avoir un ordre d’idée


Pour faire une estimation à la louche je dirais que vous avez besoin d’environ

180-200 heures d’anglais en utilisant les bonnes méthodes.


Partant de là, vous pouvez calculer combien de temps il vous faudra vous arriver à ce total.


Pour que vous restiez motivé au bout de quelques mois, il ne faudrait pas que vous vous disiez « je n’avance pas, je suis nul ». C’est complètement normal, vous n’êtes pas plus nul qu’un autre, il faut simplement être patient ! Un conseil : faites des choses en anglais qui vous font plaisir et vous en viendrez à aimer autant le voyage que la destination.


www.les-mots-pour-le-dire.org

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Plus des deux tiers du vocabulaire anglais est d'origine française !





Alors que les emprunts de notre langue à l'anglais sont de l'ordre de 4% ? Stop ! Cela ne va pas. Stop ! Tout ceci contredit, frontalement, tout ce que nous croyions savoir sur le sujet. Ah bon ! le «franglais » n’existe pas du tout, non plus ?


"L'Anglais ? Ce n'est jamais que du français mal prononcé." Georges Clémenceau


Honni soit qui mal y pense, 2001 : Pourquoi pouvons-nous donc dire qu'un étudiant anglais comprend plus facilement le vieux français que son homologue français... ?


Parce que plus des deux tiers (2/3) du vocabulaire anglais sont d'origine française alors que les emprunts de notre langue à l'anglais sont de l'ordre de 4%.


Oui, poursuit Henriette Walter, dans son Honni soit qui mal y pense, 2001 ... « Très souvent,

l'anglais est encore plus latin que le français, avec beaucoup de mots se terminant en -us, et en -um, par exemple. Nous avons francisé ces mots latins et nous avons enlevé ces terminaisons. Et on ne peut pas toujours reconnaître ce qui, en Anglais, vient directement du latin et ce qui était venu dans la langue anglaise à partir du français.


C'est d'abord l'anglais qui était très attiré par la langue française. Beaucoup de mots de la langue française et des formes, mais aussi des prononciations et l'orthographe sont passés du français à l'anglais à partir du milieu du 11è siècle, et ce mouvement ne s'est pas arrêté jusqu'à nos jours.


Dans l'autre sens, le français n'a été attiré par l'anglais, du point de vue "amoureux", qu'à partir de la révolution française. A la fin du 18è siècle, les français ont été très admiratif du système parlementaire anglais, et nous avons beaucoup emprunté, à ce moment là, au vocabulaire anglais.


Mais on ne s'en rend pas bien compte puisque les mots venus à ce moment-là d'Angleterre, nous sont en fait "revenus", après avoir traversé la manche au Moyen Age, avec des formes quelquefois différentes, et avec des sens un peu modifiés aussi. » Ce qui signifie, clairement, que beaucoup de prétendus anglicismes viennent donc au départ du...français !!! Et lui reviennent après qu’ils aient été des « frenchies » en langue anglaise...


« Il n'est donc pas juste de dire que l'anglais est une langue "anglo-saxonne": L'influence des

Vikings et l'énorme influence française sur le Sud de l'Angleterre qui avait peu à peu gagné en importance, font que l'anglais d'aujourd'hui n'a plus rien à voir avec le vieil anglais. »...


Normal : entre temps, il a beaucoup emprunté au français. A cause de l’invasion de l’Angleterre par Guillaume le conquérant en 1066. Normand il était, donc exportant le français. A cause que 12 rois d’Angleterre ont eu des épouses françaises. Etc...


Aller à Orléans, au centre Jeanne d'Arc, permet de savoir comment les deux camps

communiquaient. Et l’on découvre qu’à ce moment là, on ne parlait que le français à la Cour d'Angleterre. C'était normal à l'époque, de parler français en Angleterre. Selon un auteur du Moyen Age, "Si on ne parle pas français, on n'est rien". La guerre de cent ans ne sévissait pas, alors, dans les langues...les protagonistes parlaient tous français...


« Il y a Geoffrey Chaucer aussi , qui a recueilli les Contes de Canterbury. On comprend assez bien l'anglais de l'époque quand on lit ces contes, mieux peut-être que l'anglais actuel car il y avait encore plus de français dans cette langue qu'aujourd'hui. » Et Shakespeare ?


« Il y a donc plus de mots anglais d'origine française que l'inverse?

Henriette Walter : C'est incomparable. On relève dans le lexique britannique des centaines de mots empruntés au français et qui sont d'ailleurs de parfaits homographes, comme abolition, bosquet, boudoir, doyen, impertinent... etc ...aussi bacon que l'on prend, comme beaucoup d'autres mots, pour un anglicisme. C'est, au contraire, une forme que l'anglais a empruntée à l'ancien français bacon (viande de porc, flèche de lard salé), mot que le français avait d'ailleurs lui-même emprunté au germanique ancien!


Ces mots ont souvent gardé en anglais le sens qu'ils avaient en ancien français.

Et Henriette Walter de conclure, humoristiquement : "Merci messieurs les anglais, vous êtes très polis, vous nous rendez une toute petite partie de ce qu'on vous a prêté autrefois". Ce sont de vrais dons qu'on fait d'une langue à l'autre, alors que les linguistes parlent généralement d'emprunts. C'est une sorte d'euphémisme, une peur, c'est comme s'ils disaient : "Merci, mais attendez, peut-être qu'un jour je vous les rendrais..."


La rupture ?

Seulement en surface. L’anglais continue, même aujourd’hui, à emprunter au français.

Notamment dans la culture, les arts de vivre ou la mode... De Henriette Walter de nouveau ... : « Mais de même que le premier grand dictionnaire anglais est d'inspiration française, notre encyclopédie est d'inspiration anglaise. C'est le "Cyclopediae", du lexicographe anglais Chambers qu'un libraire français voulait faire traduire. Quand d'Alembert et Diderot ont commencé ce travail, ils ont finalement opté de le faire à leur manière originale et nouvelle et d'inclure à la fois les idées et les savoir-faire. »


Que se passe-t-il à partir de la Révolution française?

H.W. L'anglais continue à emprunter au français, mais la France connaît une première vague

d'anglomanie qui ne cessera de s'affirmer. Notez qu'il s'agit bien souvent de mots français qui

réapparaissent dans leur patrie sous de nouveaux habits. Ainsi du mot rail, par exemple, emprunté par les Anglais au Moyen Age à l'ancien français raille (barre). Certains semblent même relever du franglais. Comme computer ou toast, respectivement issus des verbes computer et qui signifiaient calculer et griller en ancien français. Il n’y a donc aucun anglicisme que du retour du...vieux français.


Ce qui fait, qu’aujourd’hui, il est arrivé ceci :

*** Dites « Plus des deux tiers (2/3) du vocabulaire anglais sont d'origine française alors que les emprunts du français à l'anglais sont seulement de 4%. » - il vous sera sèchement rétorqué... « Mais c’est une contre-vérité que de dire cela !!! Cela va contre le sens commun »...


Et vous voilà à argumenter « Non ceci ne va pas contre le sens commun, c’est juste un manque complet d’informations. Puisque si, depuis un certains nombres d’années, le français parait faire de nombreux « anglicismes » en copiant tous ses mots sur l’anglais - c’est faux !!!


Ces mots anglais venaient déjà du vieux-français, il n’y a donc pas d’emprunts avérés. Comment, concrètement, cette vérité a pu exister si loin de nous ? Pourquoi nous a-t-on toujours dit l’inverse ? Etc.


Pourquoi la majorité des gens croit que nous empruntons à l’anglais, et jamais l’inverse ?

L’explication vient que la langue qui veut dominer le monde, à travers le capitalisme anglo saxon, ne peut s’encombrer de cette vérité historique qui pourrait leur paraitre défavorable. Il faut que tout soit lisse et simpliste : cette vérité historique doit donc être rabotée jusqu’à disparaître.

Mais, nulle part, il n’a été possible d’apercevoir quoi que ce soit d’écrit ou parlé sur ce thème. Il semble impossible d’imputer cette désinformation à quelqu’un en particulier ni à un groupe précis. Par contre, côté français et surtout capitalisant de la Capitale – soit l’ignorance de l’Histoire réelle est immense. Soit, il parait comme une réelle tendance à vendre le pays, par petits bouts, aux anglo- saxons !!! Ces hypothèses très réalistes sont tout ce qu’il a été possible de trouver !!! .


N’en demeure pas moins que plus des deux tiers du vocabulaire anglais sont bien d'origine française et que les emprunts de notre langue à l'anglais sont, eux, de 4%.

http://french.about.com/od/vocabulary/a/frenchinenglish.htm

Ce qui vous fait dire qu'un étudiant anglais comprend plus facilement le vieux français que

son homologue français...


H.W. Absolument ! Comment dit-on étranger et chagrin en anglais? Foreign et grief, deux mots empruntés au vieux français forain et grief qui signifiaient alors... «étranger» et «chagrin»! On constate le même parcours pour rental (loyer), qui vient du vieil adjectif français rental (soumis à une redevance annuelle). Ou encore pour faint (faible, léger), dérivé du vieux français feint (mou, sans ardeur). »


..Encore –

« Ranch, interview, pressing, bar... sont des mots qui ont quitté notre pays avec des voyageurs, ou qui ont été transformés, mâchouillés, déformés par une prononciation à l’anglaise, contractés... Un exemple : nourrice a donné nurse en anglais, passant du vieux français norrice à norice, nurice... et enfin nurse. Et ces mots, nos propres mots (même s’il viennent du grec ou d’une vieille langue indo-européenne) nous les avons ensuite repris tels quels, en croyant qu’ils étaient du pur anglais ou de « l’américain » - et donc plus chics que les nôtres ! »




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Un hispanisme est un mot espagnol emprunté par une autre langue. Sont-ils nombreux dans la langue de Molière ? De quand date leur introduction ?


Loin d'être des forteresses isolées, les langues ne connaissent, au contraire, pas de frontière. Les mots passent, en effet, de l'une à l'autre en fonction des liens entre les sociétés mais aussi des modes.

Les emprunts en français sont nombreux. Ainsi, dans l'aventure des mots français venus d'ailleurs, Henriette Walter -professeur émérite de linguistique à l'université de Rennes- montre que sur 60.000 mots d'un dictionnaire de français usuel, plus de 8.600 sont d'origine étrangère. Si les anglicismes, les italianismes, et les germanismes constituent une grande part de ces emprunts (approximativement 55%), les hispanismes, eux, ne représentent qu'un petit 3%. On les utilise cependant tous les jours sans s'en rendre forcément compte !


Des nouveaux mots pour de nouvelles choses

La mode des hispanismes est survenue dans les années 1620 et constitue la dernière grande vague d'emprunts à l'étranger avant les anglicismes de la fin du XVIIIe siècle. L'influence de l'espagnol s'est d'abord fait sentir en ligne directe (mantille, résille, cédille, camarade, gitan, moustique, tornade ...), avant de véhiculer toute une série de noms de produits nouveaux venus d'Amérique et qui nous sont aujourd'hui familiers:


- Cacao, cacahuète, ocelot ou encore tomate sont des mots d'origine nahuatl, la langue des Aztèques encore parlée au Mexique

- Caoutchouc, lama, alpaga, vigogne et chinchilla sont issus du quechua, une famille de langues parlées au Pérou

- Maïs et hamac sont originaires de la langue arawak


Le cas du chocolat et de la cacahuète

Les mots français chocolat et cacahuète sont deux exemples particulièrement significatifs de ces mots empruntés à la langue nahuatl par l'intermédiaire de l'espagnol. Le premier est emprunté au mot espagnol chocolate, lui-même issu du nahuatl xocoatl, dérivé de xocolli (amer) et de atl (eau). Une autre origine, assez proche d'ailleurs, lui est attribuée: selon l'historien et académicien mexicain José Ignacio Dávila Garibi, le mot chocolat pourrait être un mélange créé par les conquistadors espagnols entre le mot maya chocol, et le mot nahuatl atl.


Le second est un emprunt de l'espagnol cacahuete, dérivé du mexicain cacahuate ayant pour origine le mot nahuatl tlacacahuatl, lui-même composé de tlalli (terre) et cacahuatl (cacao).


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